Harmonie Viuz en Sallaz

La Cécilienne a été fondée à l’automne 1903 par l’abbé Brunaz dans un contexte politique marqué par la lutte entre les radicaux et les catholiques, les rouges et les blancs.

Les radicaux avaient mis sur pied les pompiers, il fallait faire bloc.

Elle jouera pour la première fois à la messe du jour de Noël 1903. Les instruments avaient été achetés chez Couesnon par l’abbé Bunaz qui les a ensuite cédés à son successeur. C’est l’abbé Magnin qui en a fait don à la Cécilienne.

De 1905 à 1918, la Cécilienne dut mener un procès pour garantir son indépendance dans un climat marqué par l’anticléricalisme qui finira par s’apaiser avec la guerre de 1914-1918.

La fanfare était à l’origine une société paroissialle.

Chaque musicien payait un droit d’entrée de 25 francs de l’époque.

Pour son fonctionnement, elle était aidée par une centaine de membres honoraires qui en contrepartie d’une cotisation de 3 francs avaient droit à l’entrée gratuite aux concerts et aux représentations. Pour les remercier, la fanfare jouait à leur sépulture.

Elle montait aussi deux représentations théâtrales par an.

Actuellement, la Cécilienne n’est plus paroissial. Comme les autres associations, elle bénéficie d’une subvention municipale en plus d’une salle de répétition. Elle participe à des évènements extérieurs à la commune comme le festival des musiques du Faucigny ou la fête des vieilles casquettes.

 

L’historique des salles de répétition

La Cécilienne a toujours tenu sa place dans le village, mais ce n’était pas sans peine car cela a nécessité et nécessite toujours de nombreuses répétitions.

Les premières répétitions avaient lieu à l’école libre des garçons (Saint Joseph). En 1967, alors que la musique connaissait un passage difficile, un accord fut trouvé pour quitter le cercle paroissial et devenir indépendante (nouveau statut).

La musique emménage à l’étage de l’ancienne salle des fêtes, maintenant résidence d’automne (plancher de bois, insonorisation en alvéoles pour œufs) et bénéficie d’une subvention annuelle de la mairie pour les frais d’instruments et de fonctionnement.

Après un cours séjour à l’école d’ECAULT (1988), la Cécilienne s’est ensuite installée dans la salle polyvalente. Elle y occupe alors une salle à l’étage avec l’école de musique intercommunale créée en 1990.

Le dernier déménagement date de 2002 pour occuper désormais le dernier étage de l’immeuble des quatre rivières. Cette salle a l’avantage d’être d’un grand volume et très lumineuse.

 

La Sainte Cécile

La tradition chez les musiciens est de célébrer leur sainte patronne Cécile lors d’un concert organisé à une date proche du 22 Novembre. C’est alors l’occasion d’interpréter un programme différent composé de musiques religieuses, classiques ou modernes.